Friday, January 21, 2005

Premier dimanche de l'année

Cette après-midi, avec mes amies Magali et Amel, nous avons improvisé une petite séance d'écriture dans un café, place Léon Blum. Voici donc édités, retranscrits et corrigés les textes de cette production singulière plurielle.

Points de suspension

Ma vie est en points de suspension,
Un arrêt, une pause ponctué d'un point...
Trop d'espace parfois,
J'aimerais que ma vie ne soit qu'un trait.

Magali

***
Il neigeait hier et aujourd'hui le soleil nous sourit.
Que de sourires enchantent mon âme, aujourd'hui douloureuse.
En un instant, embrassée de gaieté
Grâce aux regards enjoués de mes amies.
Merci.

Amel

***
Ma copine Ludivine veut nous faire écrire. Elle me jette le stylo dans la main et me hurle d'écrire, ses cheveux se hérissent, elle semble possédée. Je n'écris pas. Ses yeux sont exorbités et ses veines pulsent, son regard se fige sur ma feuille blanche. Le stylo en main, je tremble, j'ai peur de la page blanche, qu'elle ne m'étrangle, alors j'écris : quelques étoilent illuminent mon ciel.

Magali

Je tiens ici à signaler qu'évidemment je n'ai forcé ni Amel ni Magali à noircir les pages de mon carnet et qui connaît Magali sait qu'elle a l'imagination fertile.

***
Résolutions pour l'année 2005 de Magali

Le R de Respect que je dois donner aux autres
Le E de l'Espoir qu'il fait garder
Le S de la Saveur de la vie
Le O de l'Odorat que je retrouverai peut-être
Le L de la Lecture
Le U de l'Unique que je voudrais être
Le T du Travail qu'il faudrait que je trouve
Le I de l'Idéal auquel j'aspire
Le O de l'Ouverture donné par le voyage
Le N du Naufrage qu'il ne m'arrive plus
Le S du Sexe car c'est bon quand même!

Magali

***
Plus près de mes yeux, je te veux
Plus près de mon âme, si tu veux

Amel

***
Assise sur ma chaise, je sirote mon Monaco du bout des lèvres.
Assise sur ma chaise, je regarde la vie passée, les gens pressés.
Assise sur ma chaise, la tête dans mes pensées.
Je t'imagine, toi que je ne connais pas.

Magali

***
Un dimanche après-midi, autour d'un café noir, d'un soda et d'une bière, trois filles - une blonde, une brune ainsi qu'une nouvellement colorée, rousse- convergent et divergent tout en rondeurs, autour de l'amour, vous savez, celui qu'on utilise comme liant pour cuisiner le soufflé, le fameux soufflé humain de Magali.

Amel

Ne cherchez pas le sens, c'est un poème surréaliste.


***
Le serveur pose négligemment une bougie sur la table. Sa lumière me réchauffe, sa flamme ondule comme mon corps qui danse, sa cire coule comme mes larmes et sa chaleur est chaude comme peut l'être mon cœur. Telle est la vie d'une bougie, telle est ma vie.

Magali

***
Haïku sous la pluie

Bistrot poésie
Délire, humour, fantaisie
Instants chaleureux

Lumières des bougies,
Dehors les arbres scintillent
Sourires des amies

Amel, Magali
Des mots, des rimes, des envies
Mélange d'harmonies

Ludivine

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